Guillaume Paradis : « Il faut toujours croire en ses rêves »

Publié le 26/05/2025

Depuis ses débuts dans l’arbitrage au club de l’US Guécélard (72) à l’âge de 15 ans, Guillaume Paradis n’a cessé de gravir les échelons (retrouvez notre précédente interview).
Tout récemment, il a été promu Fédéral 1, le plus haut niveau national. Il nous a livré ses impressions.

Quelle a été ta réaction à l’annonce de ta promotion en Fédéral 1 ?
« Forcément beaucoup de joie parce que cela concrétise tout le travail réalisé pour atteindre cet objectif après 5 saisons en Ligue 2 »

Quelles satisfactions retires-tu de l’activité d’arbitre ?
« L’arbitrage, c’est beaucoup de challenges et une remise en cause permanente. Rien n’est jamais gagné d’avance. Ce sont parfois des déconvenues, mais aussi et souvent des moments incroyables à vivre. C’est une fonction extrêmement valorisante même si elle n’est pas toujours valorisée.
C’est en cela que j’en tire beaucoup de satisfactions depuis que j’ai débuté à l’âge de 15 ans. »

Penses-tu qu’être arbitre à ce niveau implique d’être un exemple pour tous les jeunes arbitres ?
« A l’instar de joueurs professionnels que les jeunes joueurs regardent et suivent en modèle, les jeunes arbitres regardent et suivent les arbitres du secteur professionnel.
Quand j’ai commencé l’arbitrage, je regardais les arbitres de Ligue 1 et de Ligue 2. Ils étaient les exemples à suivre pour moi. Forcément qu’aujourd’hui je me dois d’être exemplaire pour les jeunes arbitres qui, je leur souhaite, un jour viendront à atteindre cet objectif. »

Quel est ton meilleur souvenir dans ta carrière d’arbitre ?
« La finale Gambardella reste et restera mon premier grand souvenir. Depuis, j’ai eu la chance de connaître d’autres matchs et ambiances incroyables au cours des différents matchs auxquels j’ai participé.
En ressortir un en particulier est difficile, mais siffler la fin de matchs à enjeux avec le sentiment du travail bien fait est toujours un bon souvenir sur lequel un arbitre doit capitaliser. »

As-tu un message à faire passer ?
« Je dirais qu’il faut toujours croire en ses rêves, continuer de travailler malgré les moments de doutes que l’on peut rencontrer, et savoir être résilient.
Le travail de formation réalisé par les salariés et bénévoles des CDA et de la CRA est aussi à souligner. Les résultats fédéraux, dans leur globalité, que ce soit chez les jeunes ou les seniors, chez les filles ou les garçons, prouvent qu’il est de qualité. »

Crédits photos : Icon Sport

Par Valérie Vilain

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