Arbitrage : Guillaume Paradis promu en Fédéral 2 !

Publié le 05/06/2020

Le sarthois Guillaume Paradis a été récemment promu Arbitre Fédéral 2. Comme pour Baptiste Soulard et Thomas Minier eux aussi promus au niveau fédéral, découvrez le portrait de Guillaume qui officiera la saison prochaine sur les terrains de Ligue 2. Félicitations !

– Peux-tu nous dire comment tu as débuté l’arbitrage ?

J’ai commencé l’arbitrage à l’âge de 15 ans, en septembre 2008.
J’ai souhaité devenir arbitre après avoir arbitré, bénévolement, pendant le tournoi organisé par mon club et quelques rencontres de l’école de foot. L’opportunité, en plus, de pouvoir intégrer la section sportive scolaire du Mans, en arbitrage, en 2nde, m’a également motivé à passer l’examen de Jeune Arbitre de District (JAD).

Étais-tu joueur avant de te lancer dans l’arbitrage ?

Oui, j’ai joué en jeunes au niveau régional avec le club de Guécélard (72), puis pendant une saison en U17 National avec l’équipe du Sablé FC (72). Pendant trois saisons, j’ai donc joué et arbitré en même-temps, un match le samedi et un autre le dimanche.
J’ai commencé l’arbitrage au club de l’US Guécélard avant de le quitter lorsque j’ai rejoint le Sablé FC pour y jouer.

– Quel est ton rôle auprès des jeunes arbitres de ton club ?

Cela m’arrive d’aider, comme je le peux, les arbitres du club lorsque l’on se rencontre. J’aime aussi encourager les plus jeunes qui se lancent dans le grand bain de l’arbitrage. Ce n’est pas évident à 15 ans de prendre un sifflet, mais c’est courageux et il faut les encourager à poursuivre et ne rien lâcher.

– Qu’est-ce qui t’as poussé à gravir les échelons ? Te fixes-tu des objectifs ?

Ce qui m’a poussé à gravir les échelons a d’abord été la section sportive scolaire du Mans. Là-bas, pendant mon lycée, j’ai pu bénéficier d’un encadrement et ainsi progresser rapidement en participant à plusieurs tournois scolaires et en préparant mes examens de Ligue puis de la Fédération. Par la suite, mon parcours a fait que j’ai pu gravir les échelons les uns après les autres, en ayant comme objectif d’atteindre le prochain.

– Quelle a été ta réaction à l’annonce de ta promotion en Fédéral 2 ?

Lorsque j’ai reçu l’appel téléphonique de la CFA (Commission Fédérale des Arbitres) pour m’annoncer ma promotion, c’est évidemment un sentiment de joie que j’ai ressenti. Toutes les montées sont des bons moments, mais celle-ci à la saveur particulière qu’elle fait passer d’un championnat amateur au professionnalisme.

– Quelles satisfactions retires-tu de l’activité d’arbitre ?

La satisfaction que je retire de l’activité d’arbitre est qu’elle m’a procuré des émotions que je n’aurais jamais pu connaître en tant que joueur. Et au-delà du terrain, elle m’a permis de grandir et d’avoir davantage confiance en moi dans ma vie de tous les jours. Ce sont des atouts qui, dans le monde du travail, aident à s’intégrer et à mieux évoluer selon moi.

– Quel est ton meilleur souvenir dans ta carrière d’arbitre ?

A ce jour, mon meilleur souvenir reste la finale de Coupe Gambardella que j’ai eu la chance d’arbitrer en 2015 (photo FFF), parce que ça restera unique. Mais mon tout premier match officiel, en U15 à Vion (72), avec la tenue, les cartons, le sifflet et l’écusson, j’en garde encore davantage de souvenirs.

– Selon toi, quelles sont les qualités indispensables pour devenir un arbitre de haut niveau ?

C’est une excellente question… je crois que la capacité à se remettre en question est la meilleure qualité. Les images, en Ligue 1 ou en Ligue 2, sont parlantes. Donc quand elles montrent le contraire de ce qu’on a perçu, il faut savoir reconnaître son erreur et continuer à aller de l’avant.

– As-tu un message à faire passer ?

Je crois que l’on a tous vécu une période particulière et difficile, loin de nos proches et nos amis, loin des terrains, mais qui nous aura aussi permis de prendre du recul sur les choses. Je pense que nous sommes tous impatients de retrouver la compétition, alors faisons-le dans le respect et sans violences.

Par Valérie Vilain

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