Jérôme Carissimo (Directeur départemental) : « Orange, partenaire de la FFF depuis 2016, souhaite renforcer son soutien avec le football amateur. En 2024, 1280 jeunes ont été sensibilisés avec la Ligue de Football des Pays de la Loire. On constate que c’est essentiel de les confronter aux enjeux de l’utilisation de ces outils pour qu’ils adoptent les bons comportements : 86 % des 8-18 ans sont inscrits sur les réseaux sociaux, ce qui souligne l’importance d’une éducation numérique ; 42 % passent entre 2 et 5 heures chaque jour sur les écrans, ce qui peut avoir des conséquences sur leur bien-être et leur comportement ; 24 % des familles ont été confrontés au minimum une fois à un acte de cyberharcèlement ; et 24 % des jeunes concernés ne peuvent pas tenir une heure sans leur téléphone (source e-enfance – ARCEP). Ces chiffres montrent l’importance de le mise en place d’outils pour les aider à devenir des citoyens numériques responsables ».

Didier Esor (président de la Ligue de Football des Pays de la Loire) : « Le côté éducatif du football est omniprésent. Tout ce qu’on peut faire dans ce domaine est important. On sait que l’utilisation des réseaux sociaux autour du football est une problématique, on le voit auprès de nos commissions de discipline. Parfois, les problèmes naissent lors d’échanges pendant la semaine. Les jeunes du Pôle Espoirs peuvent être plus touchés du fait qu’ils peuvent être parfois ciblés ou jalousés. On sait que des approches peuvent arriver de l’extérieur. On a la chance au Pôle Espoirs d’avoir un suivi très proche, mais on n’est pas à l’abri d’un acte de cyberharcèlement. Ces ateliers sont importants auprès des jeunes pour les sensibiliser et aussi pour les faire parler.  »

David Marraud et Lucie Grenais (directeur et coordinatrice pédagogique du Pôle Espoirs) : « Les enfants n’ont leur téléphone que le soir, après le dîner, pendant une heure, à la condition que le comportement soit positif dans la journée. C’est un moyen de les rendre un peu plus responsables. On a instauré des jeux de carte -j’ai découvert le UNO- et on a organisé des matchs de ping-pong, parce que les jeunes étaient au début très souvent sur leur téléphone. La privation peut être une sanction collective. Beaucoup de familles nous remercient qu’on les éduque par rapport à l’usage du téléphone. C’est une source de conflit pour beaucoup d’entre elles. On aimerait proposer à la rentrée prochaine des ateliers sur ces thématiques auprès des jeunes mais aussi des parents.  »