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A la rentrée, Olivier Cahoreau prendra ses fonctions au sein de la section sportive scolaire du lycée Ambroise Paré de Laval. Arrivé de Normandie, il prendra en charge le groupe garçons et assurera aussi la coordination de toutes les sections football proposées par le lycée, garçons, féminines, arbitres et futsal.

Pouvez-vous vous présenter ?

J’ai 52 ans et je suis éducateur spécialisé de métier. J’ai fait ce métier pendant 17 ans tout en étant joueur et/ou entraîneur.

Quel est votre parcours footballistique ?

J’ai joué en National 3 à Mondeville et en DH, notamment à Flers, et en Championnat de France Entreprise avec les pompiers de Caen.

Dès 26 ans j’ai commencé à entraîner en Régional 1 puis j’ai découvert le football féminin en D2 et D1. J’y suis resté 13 saisons avec la création d’une section féminine en 2013 à IFS et en coachant les U18 de l’AG Caen cette saison.

Première photo de sa première expérience dans le football féminin ! C’était en août 1998 en présence d’Aimé Jacquet. Quel souvenir pour Olivier Cahoreau (à droite sur la photo) !

J’ai entrainé à tous les niveaux masculins et féminins avec deux accessions en D1 féminines en 2000 et 2006 et une accession en R3 masculine en 2017.

Également préparateur mental, j’ai aussi coaché mentalement deux basketteuses professionnelles dont une joue en équipe de France, une escrimeuse et une gymnaste.
J’ai été formateur pour la ligue et le district de Normandie.

J’ai participé à la dernière session DMVE de l’UNECATEF (stage Dix Mois Vers l’Emploi) et je lorsque j’ai obtenu mon D.E.S. je voulais trouver un poste dans un club. Être entraîneur est un vrai métier. Toutes les personnes rencontrées, à commencer par Didier Christophe, m’ont conforté dans l’idée que je pouvais faire carrière comme entraîneur. Je recommande à tous les coachs de faire partie de l’UNECATEF.

Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre la responsabilité de la section sportive Ambroise Paré ?

En ce qui concerne la section sportive, le challenge de diriger les meilleurs joueurs d’un pôle me plait car ils sont en début ou en fin de formation. Il y a donc plusieurs choses à leur apporter pour devenir encore plus performant. La relation humaine qu’un coach a avec ses joueurs est primordiale et tout mon parcours est basé sur cette notion de lien, de confiance, de dialogue, de frustration commune également…

Quels atouts pensez-vous pouvoir apporter ?

Pour moi, une formation bien faite peut aboutir à de grandes choses mais il m’apparaît important que tous les éléments soient équilibrés : la vie familiale, la vie scolaire, la vie sportive, la vie sociale…et c’est donc sur tous ces domaines que je peux, éventuellement, avoir un impact positif pour ces joueurs au regard de mon parcours.