Publié le 01/02/2018

Que de chemin parcouru pour notre jeune arbitre sarthois de 24 ans, originaire de Cérans Foulletourte et licencié depuis huit saisons au Sablé FC : celui qui a débuté à la section sportive Arbitrage de l’ex-Ligue du Maine évolue au niveau National cette saison. Et a même officié en Ligue 1 le week-end dernier ! Après celle de Jérôme Brisard, récit d’une autre très belle histoire d’arbitrage…

Joueur dans un premier temps, d’abord à l’US Guécélard puis au Sablé FC en U17 Nationaux, Guillaume Paradis a ensuite intégré la section sportive Arbitrage du lycée Le Mans Sud.

Devenu Jeune Arbitre de la Fédération en 2012, il est depuis 2016 Fédéral 3 et arbitre des rencontres du championnat National. Il est parfois désigné comme arbitre remplaçant sur des rencontres de Ligue 2 ou Ligue 1, et c’est à ce titre qu’il était désigné le 27 janvier dernier à Saint-Etienne. L’arbitre titulaire étant victime d’une blessure, Guillaume a fait ses débuts dans l’élite devant plus de 20 000 spectateurs à Geoffroy Guichard, devenant ainsi le plus jeune arbitre de l’histoire de la Ligue 1 !

Quoiqu’il en soit, Guillaume reste arbitre en National et il devra gravir les échelons pour arbitrer régulièrement au plus haut niveau : d’abord devenir arbitre Fédéral 2 pour officier dans les rencontres de Ligue 2, puis accéder au grade Fédéral 1 pour diriger des matchs de Ligue 1. C’est ce que nous lui souhaitons !

Revenons sur son passage à la section sportive scolaire arbitrage du Lycée Le Mans Sud. A l’occasion d’un récent reportage sur la section sportive Arbitrage de Laval (notre article), Guillaume nous avait livré son ressenti :

 « Les trois années que j’ai pu passer à la section arbitrage du Mans ont été une opportunité d’apprendre et de progresser rapidement en tant que jeune arbitre.
La possibilité de pouvoir coupler mes études à une pratique sportive m’a motivé à candidater. Un choix que je ne regrette pas.
Ce que nous devons tous avoir en tête, selon moi, en rentrant dans une telle section, est de réussir d’abord nos études. La réussite sportive vient après et elle ne signifie pas forcément d’atteindre le haut niveau.
Je n’avais absolument pas à l’idée, quand je suis rentré à la section, d’atteindre le plus haut niveau. Simplement celui d’être meilleur en partant et de pouvoir prétendre concourir à l’examen de Jeune Arbitre Fédéral (JAF). La suite de mon parcours a fait que j’ai pu gravir d’autres échelons, mais ça ne doit pas être, je pense, l’objectif initial en rentrant dans une section arbitrage.
Mon passage dans cette section m’a ainsi permis d’apprendre qu’une montagne se gravit pas à pas, étape par étape, et qu’il n’est pas bon de vouloir aller tout de suite au sommet. Toutefois, en tant que compétiteur que nous sommes aussi, vouloir gravir, in fine, la montagne, peut-être un objectif.
Au-delà de cela, ces trois années resteront un formidable souvenir de partage entre arbitres et entre joueurs, éducateurs et arbitres puisque nous nous y côtoyons tous les jours. »